Commercialisation en octobre
Moteurs à essence de 95 à 150 ch
Moteurs diesel de 92 à 150 ch
A partir de 16 500 € (estimation)
Toujours plus. Telle semble être aujourd’hui la devise de Citroën. En effet, rien ne semble pouvoir arrêter l’ascension de la marque aux chevrons.
Flirtant sans complexe avec les modèles premiums comme la Mini, à la laquelle elle oppose depuis le printemps dernier une fringante DS3, Citroën renchérit aujourd’hui en levant le voile sur une des stars du Mondial de Paris, en octobre prochain : la C4. Plus d’audace esthétique, un équipement sophistiqué et des rejets de CO2 maîtrisés : la compacte a de sérieux atouts.
De grandes ambitions
A peine plus grande que sa devancière, la nouvelle C4 atteint 4,33 m, soit un accroissement de 5 cm. Un format guère plus imposant que celui d’une 308 (4,28 m) ou qu’une Mégane (4,30 m), et qui place la C4 dans la moyenne de la catégorie.
En revanche, sa hauteur gagne trois centimètres (soit 1,49 m) et permet à la C4 de toiser son segment. Une caractéristique qui selon le constructeur, du fait de la garde au toit majorée à l’arrière, permettra de prendre place à bord avec plus d’aisance. Nous le vérifierons lors de notre première prise en main.
Enfin, avec un volume de coffre de 408 litres (+80 litres), la nouvelle C4 est censé devenir une référence de son segment, seule une Lancia Delta longue de 4,50 m et dotée d’une banquette coulissante, revendique jusqu'à 460 litres.
Stylée et racée
Avec l’Audi A3 Sportback en ligne de mire, la nouvelle C4 rompt définitivement avec le profil arrondi du modèle actuel, au profit d’une poupe plus en coin.
Toutefois les surfaces de la future compacte aux chevrons seront nettement plus ouvragées que celle de sa rivale allemande. Chaque élément de carrosserie recèle un détail, d’ailleurs les nombreux éléments chromés qui parsèment sa robe en attestent.
Tandis que de subtiles nervures dynamisent les flancs. La nouvelle C4 arbore une vraie gueule. Fini la timide calandre consistant en une échancrure dissimulée entre le prolongement des chevrons.
Ce gain de personnalité, néanmoins tempérée par des optiques aux contours plus consensuels afin de garder un certain équilibre d’ensemble.
La poupe semble quant à elle hésiter entre des feux horizontaux qui assoient l’auto et un motif vertical qui affine l'arrière.
Cinq portes sinon rien
Oubliez les C4 berlines et Coupé, place à une seule silhouette proche de celle d’un petit break dynamique et doté de cinq portes.
Il n’y aura pas de version à trois portes, une philosophie que la C4 partagera désormais avec la Peugeot 308, laquelle n’est plus commercialisée en carrosserie à trois portes.
Les Citroënistes cherchant davantage d’exclusivité se tourneront alors vers la DS4, laquelle sera également une berline à cinq portes mais qui tentera néanmoins de se faire passer pour un coupé en dissimulant les poignées de ses ouvrants arrière dans les custodes
Traquer le CO2
Sous le label e-HDi, PSA dissimule des versions dites micro-hybrides caractérisée par un système Stop&Start, lequel permettra à la C4 d’afficher des émissions de CO2 de 109 g par km pour obtenir un bonus de 500 €, un seuil qui sera abaissé par la suite à 99 g par km, le bonus restera néanmoins inchangé.
Tout ou presque
Pour séduire une clientèle « tendance » la nouvelle C4 déploiera un arsenal technologique conséquent.
Du monospace C4 Picasso, la berline C4 héritera du frein de parking à commande électrique, de l’aide au démarrage en pente et du système de mesure de place disponible, lequel s’avère fort pratique au moment d’engager une manœuvre de créneau.
En outre, pour votre sécurité, une surveillance de l’angle mort, un limiteur-régulateur de vitesse programmable qui permettra de garder en mémoire plusieurs consignes de vitesse et un éclairage statique d’intersection seront appréciés.
En revanche, le volant à moyeu fixe, trop typé Citroën ne sera plus d’actualité, PSA ayant préféré miser sur des équipements applicables indifféremment à chacune de ses deux marques.
En outre bon nombre d’éléments constituant la planche de bord de la future C4 seront repris de la Peugeot 3008, y compris la colonne de direction, laquelle est d’ailleurs incompatible avec un volant à moyeu fixe.
En attendant l’hybride
Pas de révolution sous le capot de la future C4, la palette de motorisation reprendra sans grand changement celle de modèle actuel.
L’offre essence s’étendra du 1.4 de 95 ch au 1.6 turbo de de 152 ch en passant par le 1.6 VTi de 122 ch.
Tandis qu’en diesel, il s’agira d’un 1.6 HDi décliné en 92 et 112 ch, et d’un 2.0 HDI de 150 ch.
Pour disposer de davantage de puissance (environ 200 ch en essence et 163 ch en diesel), il faudra opter pour une DS4, laquelle sera présentée en mars prochain au salon de Genève !